Les séries éliminatoires de la LNH ont été exceptionnelles jusqu’à présent. En effet, les aficionados des paris sur le hockey et le fan moyen ont apprécié le drame et l’action de haut niveau. Cependant, au fur et à mesure que nous avançons dans la saison, nous voyons les blessures s’accumuler de tous les côtés.
Une saison plus courte dans la LNH aiderait les séries éliminatoires
Le manque de joueurs d’impact et de profondeur d’habileté a commencé à faire des ravages au troisième tour. Nous voyons des joueurs de premier plan comme le gardien des Ducks John Gibson et l’attaquant Rikard Rakell rater des matchs. On peut dire la même chose de Ryan Johansen des Predators. Ne parlons même pas du nombre d’absences subies par les Penguins lors de ces séries éliminatoires.
Les séries éliminatoires de la LNH sont éreintantes. Ce sont les séries éliminatoires les plus difficiles du sport professionnel. Nous le comprenons. Et certaines de ces blessures subies font simplement partie du jeu et ne peuvent être évitées.
Mais je dois me demander combien de ces blessures sont subies à cause d’un joueur fatigué ou parce que son corps a subi tant de coups tout au long de la longue saison de hockey. C’est un argument valable.
Vous jouez 82 matchs après un certain nombre de matchs préparatoires, puis vous avez l’animal physique que sont les séries éliminatoires. Cela peut être si impitoyable pour le corps.
Cette saison, la LNH a institué ce qu’elle appelle une semaine de congé pour chaque équipe. Et bien que l’intention soit bonne, nous avons vu des équipes qui sont revenues de la semaine de congé se faire fumer dès le départ. Il est clair que la ligue reconnaît qu’il faut se reposer et faire une pause dans le jeu physique. Alors, pourquoi ne pas laisser la semaine de congé et avoir une saison de la LNH plus courte d’une semaine ?
En d’autres termes, au lieu de 82 matchs de saison régulière, qu’en est-il de jouer 78 matchs ? Cela peut sembler être beaucoup de perte de revenus pour les propriétaires. Mais qu’en est-il des jeux de joueurs perdus pour les joueurs d’homme ? Cela coûte aux équipes une chance de se battre et cela leur coûte même de l’argent (puisqu’elles doivent appeler ou échanger contre d’autres joueurs).
Je me rends compte qu’il y aura toujours des joueurs qui se blesseront et qui seront perdus en séries éliminatoires. Mais je dois penser que les chiffres seraient nettement inférieurs si nous avions un peu moins de matchs par an.
Matthew Ross est un commentateur sportif et animateur radio sur TSN 690 Radio à Montréal, Québec, Canada. Suivez-le @MatthewWords.