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J’avais donc tort. Et d’autres avaient raison à propos de Washington. Les Capitals recollent les morceaux d’une autre saison décevante, tandis que les Penguins et les Sénateurs s’affronteront en finale de l’Association de l’Est, où les Sénateurs pourront battre les Penguins. Au moins, j’ai fait en sorte qu’Ottawa aille de l’avant.
Mais voilà, tout le monde choisit les Pens pour retourner en finale de la Coupe Stanley. Me? Pas tant que ça. Les Penguins sont définitivement une équipe imparfaite, c’est certain. Ils ont des blessures et ils peuvent être battus par une équipe avec une volonté supérieure de gagner. Je crois, du moins pour cette saison, que les Sénateurs sont cette équipe. Pourquoi? Lisez la suite, les amis.
3 raisons pour lesquelles les Sénateurs peuvent battre les Penguins
1. Craig Anderson (en anglais seulement)
Lorsqu’il a eu besoin de faire l’arrêt clé dans un moment charnière, Craig Anderson a été là. Les Sénateurs ont connu ce virage, mais ils n’ont pas brisé leur posture défensive pendant toute la saison. Ils n’ont pas réussi de blanchissage, mais ils ont baissé les bras et n’ont pas cédé quand ils ne pouvaient pas se permettre d’accorder un but de plus. Anderson, dans une saison où il a eu tant de tourments personnels, est enfermé en ce moment. Et je ne vais pas parier contre lui.
2. Erik Karlsson
Les Penguins ont affronté deux grandes équipes. Mais ils n’ont pas affronté une équipe qui avait un défenseur offensif comme Erik Karlsson. Les Blue Jackets avaient Werenski (avant qu’il ne se blesse) et les Capitals avaient Carlson. Mais ni l’un ni l’autre n’est aussi dynamique ou dominant que Karlsson. Sa vision, sa capacité à créer des jeux, son jeu décisif et ses talents de finisseur ne doivent tout simplement pas être arrêtés en ce moment. La réponse de Pittsburgh est Kristopher Letang, qui est blessé et absent. À l’avant, qui des Pens peut faire de l’ombre à Karlsson ? Qui? Ce sera amusant à regarder.
3. Vague d’émotion
Qu’il s’agisse d’Anderson qui joue pendant que sa femme se bat contre le cancer, de Clarke MacArthur qui revient au jeu après plus de 500 absences en raison de commotions cérébrales, de la controverse sur la présence à domicile en séries éliminatoires ou du troisième trio Jean-Gabriel Pageau qui marque quatre buts dans un match, cette équipe est sous le charme en ce moment. Ils surfent sur le statut d’outsider dans les séries éliminatoires, sans aucun signe de ralentissement. Bien sûr, les Penguins ont plus de puissance de feu que les Sénateurs n’en ont affronté jusqu’à présent. Mais Ottawa a beaucoup de joueurs qui sont prêts à faire des sacrifices. Il y a un sentiment de destin à Ottawa, et je suis dans le train en marche.
Matthew Ross est un commentateur sportif et animateur radio sur TSN 690 Radio à Montréal, Québec, Canada. Suivez-le @MatthewWords.
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